Licence en écologie

Le secteur de l’écologie englobe l’étude des organismes vivants, de leurs échanges entre eux et de la nature. Les détenteurs d’une licence en écologie sont susceptibles d’avoir des débouchés dans les organismes de conservation et les universités. Ils peuvent également faire carrière dans des organisations à but non lucratif, des gouvernements et des établissements de recherche. Il existe des opportunités de programmes de licence en écologie, de stages et d’internats partout dans le monde. Aujourd’hui, il existe de nombreuses possibilités pour obtenir une licence en écologie.

Qu’est-ce qu’une licence en écologie et quels sont ses objectifs ?

Une licence en écologie constitue une formation universitaire de premier cycle qui s’étend sur trois années d’études supérieures, sanctionnée par l’obtention de 180 crédits ECTS et conduisant au niveau BAC+3. Cette formation scientifique pluridisciplinaire porte différentes dénominations selon les établissements : Sciences de la Vie et de la Terre parcours Biodiversité et ÉcosystèmesBiologie-Écologie, ou encore Sciences de la Vie parcours Biologie Écologie.

Une formation scientifique pluridisciplinaire complète

La licence en écologie se caractérise par son approche transversale qui englobe plusieurs disciplines scientifiques fondamentales. Elle couvre la biologie des organismes sous tous ses aspects, depuis l’étude des micro-organismes jusqu’aux macro-organismes complexes. L’écologie descriptive et fonctionnelle occupe une place centrale dans le cursus, permettant aux étudiants de comprendre les interactions entre les organismes et leur environnement, ainsi que les mécanismes qui régissent le fonctionnement des écosystèmes.

Les sciences de l’environnement et les géosciences complètent cette base disciplinaire, offrant une vision globale des processus naturels et de leur évolution. La formation intègre également des connaissances indispensables en chimie, physique, informatique et mathématiques, disciplines qui fournissent les outils analytiques nécessaires à la compréhension des phénomènes écologiques.

Objectifs pédagogiques et compétences scientifiques visées

Cette formation vise à développer chez les étudiants une culture scientifique solide dans les domaines de l’écologie, des sciences de l’environnement et des géosciences. Les objectifs pédagogiques s’articulent autour de l’acquisition de compétences scientifiques disciplinaires spécifiques :

  • Connaissance des différents niveaux d’organisation du vivant, de l’organisme à la biosphère
  • Compréhension des processus à l’origine de la biodiversité
  • Maîtrise des stratégies biodémographiques et adaptatives des organismes
  • Mise en oeuvre des approches et outils utilisés en biologie évolutive et en écologie
  • Application des outils de description de la biodiversité

Approche scientifique de la conservation et de la restauration

La formation développe une approche scientifique fondamentale et pratique de la conservation des populations et des communautés. Cette dimension appliquée permet aux étudiants d’appréhender les enjeux contemporains de la préservation de la biodiversité et de la restauration des écosystèmes dégradés. L’enseignement couvre les applications de la biologie des organismes, de la biologie évolutive et de l’écologie dans des domaines variés tels que la santé, l’agronomie, la conservation et la restauration environnementale.

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Les prérequis et conditions d’admission pour intégrer une licence écologie

L’accès à une licence en écologie nécessite de respecter certaines conditions d’admission qui varient selon le niveau d’entrée souhaité. Ces prérequis garantissent que les étudiants possèdent les bases scientifiques nécessaires pour suivre efficacement cette formation pluridisciplinaire.

Conditions d’admission en première année (L1)

Pour intégrer une licence écologie en première année, les candidats doivent être titulaires du baccalauréat avec spécialités scientifiques. Cette exigence reflète la nature technique et scientifique de la formation qui nécessite des bases solides en sciences.

Les spécialités recommandées comprennent :

  • Sciences de la Vie et de la Terre (SVT)
  • Physique-Chimie
  • Mathématiques
  • Sciences de l’Ingénieur

L’admission s’effectue généralement via la plateforme Parcoursup, où les lycéens formulent leurs voeux et constituent leur dossier de candidature.

Passerelles d’admission en L2 et L3

Les étudiants peuvent également intégrer la formation à des niveaux plus avancés grâce aux passerelles existantes :

Niveau d’entrée Diplômes requis Modalités
L2 BAC + 1 validé (BTS, DUT, L1, CPGE) Admission sur dossier
L3 BAC + 2 validé (BTS, DUT, L2, CPGE) Admission sur dossier

Cette flexibilité permet aux étudiants issus de formations scientifiques diverses de rejoindre le cursus. Les titulaires de BTS Gestion et Protection de la Nature (GPN), de DUT en biologie ou de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) scientifiques constituent des profils particulièrement adaptés.

Critères d’évaluation et compétences requises

Au-delà des diplômes, les établissements évaluent plusieurs critères lors de l’examen des dossiers :

  1. Connaissances scientifiques : De sérieuses connaissances dans les domaines scientifiques sont nécessaires
  2. Capacités de communication : Un bon niveau en expression écrite et orale
  3. Maîtrise de l’anglais : Indispensable pour la consultation de littérature scientifique
  4. Compétences analytiques : Capacités de synthèse, de réflexion et de raisonnement
Cette licence étant pluridisciplinaire, de sérieuses connaissances dans les domaines scientifiques sont nécessaires ainsi qu’un vif intérêt pour les disciplines naturalistes.

La curiosité intellectuelle, l’envie d’apprendre et l’implication dans les études constituent également des éléments déterminants pour la réussite dans ce parcours exigeant.

Organisation pédagogique et programme de formation par semestre

La licence en écologie s’articule autour d’une progression pédagogique structurée sur six semestres, permettant aux étudiants d’acquérir progressivement les compétences nécessaires pour devenir des professionnels de l’environnement et de la biodiversité.

Structure générale du cursus sur trois années

Le parcours débute par une première année commune dans le portail scientifique SVSE (Sciences de la Vie, Santé, Environnement), qui pose les bases scientifiques fondamentales. Cette année permet aux étudiants de découvrir différentes disciplines avant de s’orienter vers la spécialisation écologie.

Année Semestres Orientation Crédits ECTS
L1 S1-S2 Portail scientifique SVSE 60
L2 S3-S4 Spécialisation biologie-écologie 60
L3 S5-S6 Approfondissement et professionnalisation 60

Modalités pédagogiques et types d’enseignements

La formation combine plusieurs modalités d’apprentissage pour garantir une formation complète. Les cours magistraux constituent la base théorique, complétés par 98 heures de travaux dirigés et pratiques qui illustrent concrètement les concepts étudiés.

Répartition des enseignements pratiques

  • Travaux dirigés pour l’application des concepts théoriques
  • Travaux pratiques en laboratoire et sur le terrain
  • Sorties de terrain dans diverses zones d’étude
  • Projets tutorés et études de cas
  • Stages professionnels (deux semaines obligatoires en L3)

Système d’évaluation et validation des compétences

L’évaluation s’effectue selon plusieurs modalités complémentaires permettant de mesurer l’acquisition des connaissances et le développement des compétences professionnelles. Le contrôle continu occupe une place prépondérante dans ce dispositif.

Méthodes d’évaluation employées

  1. Contrôles continus réguliers tout au long du semestre
  2. Examens partiels en fin de période d’enseignement
  3. Comptes-rendus de travaux pratiques et sorties terrain
  4. Présentations orales et écrites (posters scientifiques)
  5. E-portfolio évalué et validé en fin de troisième année

L’e-portfolio constitue un outil d’évaluation innovant qui accompagne l’étudiant tout au long de son cursus, permettant de tracer l’évolution de ses compétences et de valoriser ses expériences professionnelles. Les enseignements se déroulent sur deux sites géographiques : Aix-Montperrin et Marseille Saint-Jérôme pour la L2, puis exclusivement à Marseille Saint-Jérôme pour la L3, optimisant ainsi les ressources pédagogiques et les équipements spécialisés.

Spécialisations et unités d’enseignement en écologie et biodiversité

Les formations en écologie proposent une diversité de spécialisations permettant aux étudiants d’explorer les multiples facettes de cette discipline scientifique. Cette richesse thématique répond aux enjeux contemporains de la préservation environnementale et offre des perspectives professionnelles variées dans les secteurs de la recherche, de la gestion et de la conservation.

Domaines fondamentaux d’étude

L’écologie forestière constitue l’un des piliers de la formation, avec 4 crédits ECTS dispensés par la Faculté des Sciences. Cette spécialisation forme les étudiants à la compréhension des écosystèmes forestiers, de leur dynamique et de leur gestion durable. Parallèlement, la conservation de la biodiversité aborde les enjeux éthiques, les menaces pesant sur les espèces et les stratégies de restauration écologique.

La formation intègre également des approches innovantes comme la modélisation mathématique du vivant et sa déclinaison pratique dans les applications concrètes. Ces enseignements permettent aux étudiants de maîtriser les outils quantitatifs indispensables à l’analyse des phénomènes écologiques complexes.

Spécialisations naturalistes et terrain

Les spécialisations naturalistes occupent une place centrale dans le cursus, notamment à travers l’étude approfondie des cryptogames (algues, lichens, mousses et champignons) et de la faune (Chiroptères et Arthropodes). Ces enseignements dépassent la simple identification des espèces pour aborder l’évolution, la systématique, l’écologie fonctionnelle et les méthodes d’étude spécialisées.

Les projets naturalistes représentent une composante professionnalisante majeure de la formation. Organisés en groupes de 5 étudiants, ces projets consistent en des inventaires taxonomiques réels menés en partenariat avec des organismes professionnels tels que le Conservatoire des Espaces Naturels de Languedoc Roussillon ou le Zoo du Lunaret, gestionnaire de la réserve du Lez.

Zones d’étude et approche terrain

La formation privilégie l’expérience pratique à travers des sorties dans diverses zones d’étude ciblées à Montpellier :

  • Campus du Triolet pour l’étude des écosystèmes urbains
  • Fleuve Mosson et Rives du Lez pour l’écologie aquatique
  • Parc de la Vallet et Parc Méric pour la biodiversité urbaine
  • Centre de Montpellier pour l’écologie urbaine
  • Garrigues de la Lauze pour les milieux méditerranéens

Disciplines complémentaires

L’interdisciplinarité caractérise cette formation à travers l’intégration de la paléoécologie et biostratigraphie, qui permet d’appréhender l’évolution des écosystèmes dans le temps long. La météorologie et climatologie environnementale complète cette approche temporelle en analysant les paramètres climatiques et leurs impacts sur la biodiversité.

La biologie du comportement animal enrichit la compréhension des interactions écologiques, tandis que les méthodes de terrain en écologie forment les étudiants aux techniques d’échantillonnage et d’analyse utilisées dans les études d’impact environnemental.

Universités proposant la licence écologie et aménagements particuliers

La licence en écologie s’avait accessible dans de nombreux établissements d’enseignement supérieur français, chacun proposant ses propres modalités d’accompagnement pour répondre aux besoins diversifiés des étudiants. Ces formations s’adaptent aux contraintes personnelles et professionnelles grâce à des dispositifs spécialisés qui favorisent la réussite académique.

Principales universités françaises proposant la licence écologie

Aix-Marseille Université se distingue par son organisation géographique particulière : les enseignements de L2 sont dispensés sur deux sites, Aix-Montperrin et Marseille Saint-Jérôme, tandis que les enseignements de L3 se concentrent uniquement au site de Marseille Saint-Jérôme. Cette configuration permet une progression pédagogique cohérente avec un approfondissement graduel des compétences.

L’Université de Montpellier propose un parcours Biodiversité et Écosystèmes au sein de sa Faculté des Sciences, avec des zones d’étude variées incluant le Campus du Triolet, le Fleuve Mosson, le Parc de la Vallet, le Centre de Montpellier, le Parc Méric, les Rives du Lez et les Garrigues de la Lauze. L’Université Paul-Valéry de Montpellier complète cette offre avec ses Humanités écologiques, proposant des enseignements transversaux facultatifs qui repensent les rapports entre l’être humain et son environnement.

D’autres établissements comme l’Université de Lyon et La Rochelle Université enrichissent le paysage national avec leurs formations spécialisées, notamment la filière Environnement, Gestion du littoral à La Rochelle.

Modalités d’accès et aménagements spécialisés

Les universités françaises proposent plusieurs dispositifs pour faciliter l’accès à la formation. La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) permet aux professionnels justifiant d’une expérience significative dans le domaine environnemental d’obtenir tout ou partie du diplôme. La formation continue s’adresse aux salariés souhaitant se reconvertir ou approfondir leurs compétences en écologie.

Des aménagements particuliers sont mis en place pour différents profils d’étudiants :

  • Étudiants en situation de handicap : adaptation des modalités d’examen et d’apprentissage
  • Sportifs de haut niveau : horaires aménagés et sessions de rattrapage
  • Étudiants salariés : cours du soir et formations modulaires
  • Étudiants aidants : flexibilité dans l’organisation du cursus

Accompagnement pédagogique et taux de réussite

Les services d’accompagnement incluent des dispositifs de tutorat assurés par des étudiants de master ou des doctorants, permettant un suivi personnalisé des apprentissages. Les universités mettent également en place des séances de soutien méthodologique et des ateliers de préparation aux examens.

Les statistiques nationales révèlent des taux de réussite encourageants : 78% en L1, 80% en L2 et 87% en L3. Ces chiffres témoignent de l’efficacité des dispositifs d’accompagnement mis en oeuvre par les établissements pour soutenir la progression des étudiants tout au long de leur parcours académique.

Débouchés professionnels et poursuites d’études après une licence écologie

L’obtention d’une licence en écologie ouvre de nombreuses perspectives professionnelles et académiques. Cette formation polyvalente prépare les diplômés à intégrer directement le marché du travail ou à poursuivre leurs études supérieures dans des domaines spécialisés.

Insertion professionnelle directe après la licence

Les titulaires d’une licence en écologie peuvent accéder à plusieurs postes de niveau technicien dans le secteur environnemental. Ces métiers offrent une première expérience professionnelle concrète dans la gestion et la protection de la biodiversité.

Métier Secteur d’activité Niveau de formation requis
Agent chargé de protection du patrimoine naturel Organismes publics Licence + concours
Garde technicien de réserve naturelle Espaces protégés Licence
Technicien environnement Collectivités territoriales Licence
Chargé d’études en bureau d’études Secteur privé Licence + expérience
Assistant ingénieur Organismes publics de recherche Licence + concours

Les étudiants peuvent également exercer des fonctions de chargé de communication scientifique, combinant leurs connaissances techniques avec des compétences en vulgarisation et médiation.

Poursuites d’études en masters spécialisés

La majorité des diplômés choisissent de poursuivre leurs études pour approfondir leurs connaissances et accéder à des postes d’encadrement ou de recherche. Plusieurs masters sont particulièrement adaptés aux profils issus d’une licence écologie.

Masters recherche et professionnels

  • Biodiversité, écologie et évolution : formation orientée recherche fondamentale
  • Gestion de l’environnement : parcours professionnalisant axé sur la gestion des risques
  • Sciences de l’eau : spécialisation dans les écosystèmes aquatiques
  • Sciences de la mer : focus sur les milieux marins et côtiers
  • Sciences de la Terre et des planètes, environnement : approche géosciences

Formation à l’enseignement

Le master MEEF (Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation) prépare au CAPES de SVT pour enseigner au niveau secondaire. Cette formation combine approfondissement disciplinaire et pédagogie pratique.

Perspectives de carrière à long terme

Après un master, les diplômés peuvent accéder à des postes de responsabilité dans la recherche publique ou privée, devenir enseignants-chercheurs dans l’enseignement supérieur, ou exercer comme consultants en environnement et biodiversité. Les métiers de chef de projet, gestionnaire d’espaces naturels ou chargé de mission dans des organismes de conservation constituent autant de débouchés valorisants pour ces profils hautement qualifiés.